Qu’est-ce que la résilience, en quelques mots ?
Au départ, cela vient de la physique ; c’est la capacité d’un matériau à retrouver sa forme initiale après un choc. Le terme a été utilisé en thérapie pour parler de la capacité de rebond des personnes face aux tragédies ou aux difficultés de la vie. La résilience peut être cultivée au quotidien en mobilisant l’ensemble de ses ressources afin de mieux s’épanouir, savoir saisir les opportunités qui se présentent, avoir du courage, être connecté à soi et aux autres. J’ai observé que les compétences qui permettent de se relever après un drame sont similaires aux compétences qui permettent de savourer pleinement la vie et ses petits moments de bonheur, avoir un impact positif sur soi et sur les autres.
Quelle a été l’étape de vie qui t’a amenée à écrire sur la résilience ?
Dans mon cas, ce n’est pas un drame qui m’a menée à la résilience mais plutôt des rencontres. Premièrement, ma rencontre avec la Chine : j’ai vécu à Shanghai avec mon mari et mes enfants entre 2005 et 2010. La façon d’appréhender la vie s’avère être beaucoup plus holistique et radicalement différente en Chine. Durant cette période, j’ai aussi développé un intérêt majeur pour les neurosciences et la psychologie positive qui m’ont permis de mieux comprendre les interactions entre le corps, le cœur, le mental et l’esprit. Enfin, j’ai fait la connaissance du médecin et fondateur du « Resilience Institute », le Docteur Sven Hansen. Son approche intégrale et pragmatique m’a convaincue. J’ai rejoint son équipe, travaillé avec lui en Chine pendant un an et ensuite cofondé le Resilience Institute Europe, vivant moi-même en Suisse depuis 8 ans.
Parmi les pratiques résilientes de votre livre, lesquelles vous tiennent le plus à cœur ?
C’est difficile à dire car je ne suis pas à un robot résilient ! (Rires) Je ne fais pas tout, bien évidemment. Je trouve certaines clés plus faciles que d’autres et certaines me correspondent plus que d’autres. Dans le livre j’en ai listé 100 que je trouve pertinentes et dont l’efficacité est prouvée par la Sciences. Ce sont des habitudes parce que je crois très fort au pouvoir des habitudes. La façon dont nous vivons nos journées définit fondamentalement la façon dont nous vivons notre vie. Être conscient de ses pratiques, faire le tri entre celles qui nous conviennent et celle qui nous conviennent moins et envisager quelques ajustements pour se sentir bien ancré, c’est épanouissant. Voici mes habitudes résilientes « non négociables » :
Et quelle place pour l’alimentation dans tout ça ?
Je suis convaincue que l’alimentation joue un rôle central sur le bien-être et que « nous sommes ce que nous mangeons ». L’alimentation que nous choisissons a bel et bien un impact sur notre capacité de présence et d’attention. Être un acteur responsable en faisant des choix conscients par rapports aux produits que nous consommons est à la portée de tous. Votre slogan « Food for Joy » me réjouit car je pense que la joie se vit intérieurement et permet de rayonner extérieurement. D’où le sous-titre de mon livre « 100 clés pratiques pour naviguer à travers les défis du quotidien avec joie et succès ».
Quelle mangeuse êtes-vous ?
Je suis gourmande et bonne vivante mais je savoure ce que je mange même quand je fais de petits excès ! J’apprécie les mets sains mais je n’ai pas que des tentations saines… Chez Takinoa, je passe régulièrement prendre un jus fraîchement pressé « Green Ananas » ; j’aime particulièrement les jus verts riches en vitamines. J’apprécie beaucoup les Wraps équilibre que je préfère manger froid.
Nos 5 pratiques coup de cœur :
Référence : « L’élan de la résilience – 100 clés pratiques pour naviguer à travers les défis du quotidien avec joie et succès », Alexia Michiels, Préfaces des Dr Jöel de Rosnay et Dr Sven Hansen, Editions Guide Favre, Oct. 2017, Lausanne.
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